Ephemeral Weddings
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NFMR Dossier presse
Synopsis :
Après la mort d’un vieux mollah, un voyage commence, vers une ville où l’on peut espérer se marier pour une durée déterminée. Dans une société qui pèse de toutes ses contraintes sur les aspirations individuelles, Kazem et Mariam partent à l’aventure de leurs désirs.

Un film de : Reza Serkanian
Long-métrage – 35mm
Fiction – 83 mn – France, Iran
Visa d’exploitation n° 123.151
Septembre 2011
Avec :
Mahnaz Mohammadi, Hossein Farzi Zadeh,
Soheyla Kashef Azar, Dariush Asad Zadeh,
Anahita Rokni, Javad Taheri,
Masoume Mohamadi Asl, Fabrice Desplechin
Image : Mehdi Jafari
Montage : Caroline Emery
Son : Mehdi Saleh Kermani
Musique : Hossein Alizadeh

Scénario : Reza Serkanian
Prix du Jury Sopadin : Prix France Culture
Grand prix du meilleur scénariste 2007
Coproduction : Sarina Films (Iran)
Partenairs





Fonds Sud Cinéma – Centre national de la cinématographie (CNC)
ACID – Ciné+ – EZEF (Germany) – DEFC (Iran)

Distribution : Overlap Films
Diffusion sur TV Ciné+ : 2012 – 2013
Dispobible en DVD
Sortie en France : 9/11/2011
Pour voir le film complet, merci de nous contacter.
Liens : Allociné – UniFrance – IMDb

Ephemeral Weddings
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Following the death of anelderly mullah, an Iranian family set off on a journey to attend the funeral of the old man. A city where is practised an original and little-known custom permitted under Isalmic law: the temporary marriage. A relationship develops between the young and passionate Kazem, himself already engaged to another, and his sister-in-law, the widow Mariam. In a society that all the constraints weigh on the individual aspirations, Kazem and Mariam go for an adventure of their desire.
A film by : Reza Serkanian
Feature – 35mm – Fiction – 83 mn – France, Iran 2011
Cast :
Mahnaz Mohammadi, Hossein Farzi Zadeh, Soheyla Kashef Azar, Dariush Asad Zadeh, Anahita Rokni, Javad Taheri, Masoume Mohamadi Asl, Fabrice Desplechin
Image : Mehdi Jafari
Edit : Caroline Emery
Sound : Mehdi Saleh Kermani
Music : Hossein Alizadeh
Script : Reza Serkanian
The screenplay of “Ephemeral Weddings” received the grand prize of the best screenwriter, SOPADIN 2007 (France).
Partners :
Fonds Sud Cinéma – Centre national de la cinématographie (CNC) – ACID – Ciné+ – EZEF (Germany) – DEFC (Iran)
Coproduction : Sarina Films (Iran)
Distribution : Overlap Films
TV Ciné+ : 2012 – 2013
Available on DVD
Release in France : 9/11/2011
To see the full movie, please contact us.
Links: Allociné – UniFrance – IMDb

A propos du film
Œuvre exemplaire d’un combat de quatre années mené entre la France et l’Iran, Noces éphémères a réussi ses défis :
– Rester fidèle à un scénario primé en France (Prix Sopadin – Prix France Culture 2007), malgré toutes les pressions,
– Aborder la question du désir, la place des femmes dans la société iranienne,
– Traiter du mariage à durée déterminée, mystérieusement si méconnu à l’étranger.
Reza Serkanian nous fait entrer au cœur de la société iranienne, déchirée entre modernité et tradition, entre aspirations et moralité. Avec subtilité et retenue, il nous parle de l’Iran, préférant toujours la profondeur et l’authenticité à l’écume médiatique de notre vision de ce pays.
Noces Ephémères a fait cette année l’ouverture de l’ACID au Festival de Cannes (avec Costa-Gavras faisant une présentation), où il a reçu un accueil enthousiaste.
Presse :
« Comment s’arranger avec les prescriptions de la société ? Comment contourner une réalité contraignante qui entrave les relations entre les êtres et plus particulièrement entre les hommes et les femmes ? Loin des clichés, le film de Reza Serkanian est un écheveau subtil d’interdits et d’accommodements avec ceux-ci. (…) L’intérêt du film repose non seulement sur cette illustration de l’inclination humaine à composer avec la réalité, mais aussi sur la façon dont, subtilement, l’apparente évidence des enjeux du récit est perturbée par une évolution subtile et inattendue des relations entre les personnages. Car la vérité humaine qui transparaît dans ce film, à la maîtrise formelle invisible et pourtant brillante, est la stricte conséquence de la manière dont Reza Serkanian parvient à rendre tout un petit monde particulièrement attachant. Loin et proche. »
Jean-François Rauger, Le Monde
« Reza Serkanian sonde les coeurs en profondeur. Il ménage à ses personnages de fragiles marges d’existence. Avec une grande subtilité qui s’adosse à une égale beauté plastique, le cinéaste parvient à universaliser des émotions et déchirements sous le joug de contraintes que certains intègrent, que tous subissent. (…) En même temps que se révèlent les personnalités de protagonistes parvenus au terme de leurs contradictions, il oblige d’une main légère le spectateur à dépasser les images toutes faites. Comme d’autres réalisateurs d’Iran éclairent la réalité des classes moyennes urbaines de leur pays, Reza Serkanian dévoile la complexité de gens modestes et provinciaux. »
Dominique Widemann, L’Humanité
« A travers l’attirance refoulée entre une belle veuve et son jeune beau-frère, le cinéaste montre la pression des codes sociaux et des traditions sur les moindres aspects de la vie privée. Le cinéaste n’en fait pas un drame, juste une chronique discrètement amère. Autour d’une tradition très particulière, le « mariage temporaire » (sorte de laissez-passer religieux pour une brève rencontre amoureuse), il souligne les impasses et les hypocrisies. En privilégiant les instants minuscules, anodins, parfois drôles. Et sans jamais caricaturer personne : ses personnages ne sont pas les pantins d’une fable politique, mais des êtres de chair, vifs, attachants. Leur dilemme – plier ou s’exiler – n’en est que plus glaçant. »
Cécile Mury, Télérama
« Après Une séparation, Au revoir et Ceci n’est pas un film, Noces éphémères porte, à son tour, un regard préoccupant sur la société iranienne où autonomie et libertés individuelles sont proscrites. Avec, ici, en ligne de mire, l’hypocrisie des traditions maritales, la sexualité féminine et la douleur de l’abstinence. Des thèmes sociétalement forts portés par des personnages dont la complexité tient à distance tout manichéisme ou schématisme. Une chronique de la solitude et de l’enfermement ordinaire portée par une mise en scène à la sensualité entravée. »
Xavier Leherpeur, L’Express
« Noces éphémères touche par sa sincérité. Prenant comme argument un étrange mariage à durée déterminée, il plonge au coeur d’une cellule familiale traversée par des trajectoires de désirs difficiles à masquer : une jeune veuve éprouve une vive attirance pour son beau-frère, alors que la famille est en deuil du patriarche. Les funérailles s’avèrent complexes, la ville traque toute entorse à l’ordre moral, les policiers ne semblant être préoccupés que par la recherche « d’affaires filles garçons ». Malgré cette avalanche d’interdits, tous plus aberrants les uns les autres, se dégage du film une grande douceur, une sensualité qui se joue des voiles et des frustrations. La transgression est toujours implicite, à la lisière du chaos, dessinant une frontière sensible, un terrain de jeu délicieusement dangereux pour les sentiments. »
Vincent Thabourey, Positif
« Avec une mise en scène épurée et une grâce silencieuse, Noces éphémères inspire un souffle de vie sous le voile du hidjab. Subtil, élégant, bouleversant. En un mot authentique. Noces éphémères est un pur objet de poésie. Réalisé par Reza Serkanian et déjà recompensé pour ses qualités d’écriture (Grand prix du jury Sopadin : meilleur scénario), le premier long-métrage du cinéaste iranien a de beaux jours devant lui. L’originalité du sujet (le mariage à durée déterminée), l’audace de mise en scène (tournage mené malgré la censure), et la force d’humanité des personnages font de ce film le portrait de toute une génération. Car ici, le contexte, loin de se faire oublier sous les artifices de la fiction, prend de l’ampleur et gagne la sphère de l’intime, du moi et de la relation à l’autre. »
Estelle Charles, A voir A lire
« On n’explique pas la vie, on s’explique avec elle, écrit Paul Rudi dans son essai Créer. C’est bien cela qui est en jeu dans Noces Ephémères. Mais ce n’est pas tant la nature de cette explication avec la vie que la forme étonnante, Strehlerienne (on pense sans cesse à la mise en scène éblouissante que Georgio Strehler avait fait de la trilogie de la villégiature de Goldoni à la comédie française), que le cinéaste a donné à son film. Ce qui ne signifie pas, loin de là, qu’il soit théâtral. Il est purement, intrinsèquement cinématographique.
Quand je dis forme étonnante, je ne pense pas seulement à la virtuosité des mouvements de caméra, à la beauté des décors, à la splendeur de l’actrice qui me semble au-delà de tout éloge tant sa beauté et la dignité de ses déchirements existentiels sont exprimés avec une pudeur déchirante (La subtilité ensorcelante de son jeu m’a fait penser à cette pensée de Pascal : Figure porte présence et absence, plaisir et déplaisir) mais aussi à la nature subversive du film. Or il s’agit ici d’une subversion douce. Tout est violent, mais rien n’est hystérique. La douceur et la mélancolie qui traversent le film le rendent inoubliablement lancinant. Le film ne se résume pas à son pitch. On ne résume pas une pièce de Marivaux ou de Goldoni. Ce qui frappe, et qui n’est pas la moindre qualité du film, est son absence d’exotisme, sa tendre universalité, et son absence de partialité.
Le réalisateur ne juge pas. Il se contente d’évoquer avec une élégance esthétique jubilatoire la douleur secrète du deuil de l’aimé, l’inavouable attirance de la veuve pour son beau-frère, le tiraillement entre l’amour de la famille et l’urgence de devoir quitter son pays pour exister en tant que femme et être humain. Noces éphémères est subversif comme du Flaubert, cinématographique et contemporain comme du Kiarostami, musical comme une transe sufie et, en définitive, beau comme du Reza. Les grandes œuvres ont l’intelligence de ne surtout jamais répondre aux questions qu’elles posent. C’est le cas ici. C’est peut-être ce en quoi cette oeuvre me semble à ce point subversive, contemporaine, universelle, et donc nécessaire. »
François Zabaleta, ACID

FESTIVALS :
Festival de Cannes 2011 : Sélection ACID
Festival du Film de Busan, Corée du sud 2011 : Sélection officielle (hors compétition)
Festival du Film de Namur, Belgique 2011 : Sélection officielle
Festival du Film de Cabourg 2011 : Sélection officielle
Festival du Film Aye Aye de Nancy, Lorraine 2011 : Sélection officielle
Festival Paysages de Cinéastes de Chatenay-Malabry 2011 : Sélection officielle
Festival du Film de Dieppe 2011 : Prix de la Révélation Cinématographique
Festival du Film de Douarnenez 2011 : Sélection officielle
Festival du Film FID Marseille 2011 :Sélection officielle
Festival du Film arabe de Fameck 2011 :Sélection officielle
Festival du Film de Saint-Paul-Trois-Châteaux 2011 : Sélection officielle
Festival Cinéma Nova de Bruges, Belgique (hors compétition)
Festival du Film d’Auteur de Rabat, Maroc 2012 : Prix spécial du jury
Festival du Film d’Isola, Slovanie 2012 : Sélection officielle
Séances spéciales :
BAM à New York – USA (octobre 2012) (Soirée de gala)
Cinémathèque Française – Paris, France (novembre 2012)
Forum des Images – Paris, France (mai 2013)
REZA SERKANIAN

Reza Serkanian réalise des films documentaires et de fiction depuis 30 ans en Iran où il est né puis en France où il vit aujourd’hui, en passant par les Pays Bas, le Gabon… Il réalise des courts-métrages à partir de l’âge de 17 ans et obtient une reconnaissance internationale. Après des études de cinéma en Iran et à l’Académie des Beaux-Arts d’Amsterdam (Rijksakademie), il s’installe en France en 1998. Parallèlement à la réalisation, il mène une carrière de chef-monteur et de chef-opérateur. Son premier long-métrage, Noces éphémères, a fait l’ouverture de la sélection ACID au festival de Cannes 2011. Le film est sorti en France la même année.
Reza Serkanian has been making documentary and fiction films for 30 years in Iran where he was born and in France where he lives today, after going through The Netherlands, Gabon. Reza Serkanian started making short films at the age of 17 and obtained an international recognition. After studying cinema in Tehran and at the Academy of Fine Arts in Amsterdam (Rijksakademie), he settled down in France in 1998. He has developed in parallel a career as film editor and director of photography. His first feature, Ephemeral Weddings, was presented at the opening of the ACID selection of Cannes Film Festival 2011, and was released in France the same year.
Filmography :
PASSEURS
2020 – Documentaire – HD – 68 mn – Overlap Films / France
Festival Int War On Screen – Châlons-en-Champagne – France 2020
LES ENFANTS DES PLANCHES
2019 – Documentaire – HD – 52 mn – Overlap Films / France
Coproduction : France Télévision
Avec le soutien de la Région Grand Est, en partenariat avec le CNC
et : ViaVosges télévision, Alsace 20, Canal 32, Mirabelle TV
– Diffusion : à partir du mai 2019
LE ROCHER DE NARAYAMA
2018 – Fiction – HD – 15 mn – Overlap Films / France – Iran
Festival Achtung Berlin New Film Award – Allemagne 2017
NOCES ÉPHÉMÈRES
2011 – Fiction – 35mm – 83 mn – Overlap Films / France
Grand prix du meilleur scénariste Sopadin – Paris – France
Prix France Culture (version radiophonique diffusée en novembre 2008)
Séances spéciales : BAM à New York – USA (2012) (Soirée de gala)
Cinémathèque Française – Paris, France (novembre 2012)
Forum des Images – Paris, France (mai 2013)
TV Ciné+ : du 10 au 18 octobre 2012 et du 20 au 28 août 2013
Festival international de Cannes – ACID (soirée d’ouverture) – France
Festival International de Busan (Sélection officielle – HC) – Corée du sud
Festival de Film Francophone de Namur (Sélection officielle) – Belgique
Festival du film de Dieppe-France (Prix Révélation Cinématographique)
Festival de films romantiques de Cabourg (Sélection officielle – HC) – France
Festival international de Marseille (FID) (HC) – France
Festival Cinéma Nova de Bruges (HC) – Belgique
Festival du film d’auteur de Rabat – Maroc (Prix spécial du jury)
CEUX QUI MANGENT LE BOIS
2008 – Documentaire – 50 mn – Overlap Films / France – Gabon
Festival Panafricain de Ouagadougou (FECPACO) – Burkina Faso 2009
Festival Doc à Tunis – Tunisie 2008
Festival Cinémas Africain à Bruxelles – Belgique 2008
Festival international du film d’Amiens – France 2005
Festival de films africains Besançon – France 2005
Festival Isola cinéma – Slovénie 2005
Aye Aye film festival, Nancy – France 2005
L’ABSENCE D’ADRIEN
2004 – Documentaire – 26 mn – Overlap Films / France
Festival du film de Téhéran – Iran 2004
Festival « Signe de Nuit » – Paris – France 2006
RETROUVAILLES
2003 – Fiction – 35mm – 25 mn – Overlap Films / France – Iran
Gothenburg Exil Film Festival – Suède 2005
Festival « Carrefour des cinémas » – Paris – France 2005
Festival international d’Odense – Danemark 2004
Cinémathèque danoise de Copenhague, Danemark August 2004
Ouverture du Festival Aye Aye. Nancy – France 2003
Festival Kino im Fluss Sarrebruck – Allemagne 2003 (Meilleur film)
DE PASSAGE
2002 – Fiction – 35mm – 19 mn – Polygone Films / France
Prix de qualité du CNC 2003 – France
Festival Aye Aye Nancy – France 2002
52e Festival FilmVideo de Montecatini – Italie 2001
RETOUR
2000 – Fiction – 16mm – 30 mn – Valor Films / Pays-Bas
42e Festival du court-métrage de Bilbao – Espagne 2000
52e Montecatini FilmVideo Festival – Italie 2001
PARASTOU
1995 – Fiction – 35mm – 31 mn -DEFC / Iran
8e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand – France 1996
4e Festival du court-métrage de Vila do Conde – Portugal 1996
L’OISEAU AU VENT
1993 – Fiction – 16mm – 42 mn – DEFC / Iran
6e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand – France 1994
2e Festival du court-métrage de Vila do Conde – Portugal 1994
4e Festival du court-métrage de Vahdat – Iran (Meilleure image)
