Les Intrus

Intruders——————————————–English below

Un film de : Reza Serkanian
Long-métrage
Fiction – 80 min – France 2023

Synopsis :
Les enfants d’une agricultrice basée au fin fond de la France sont inquiets de voir leur mère s’occuper pleinement de jeunes étrangers sans-abri, au lieu de se soucier de sa propre famille brisée. La confrontation de ces deux mondes reflète la double culture franco-iranienne du réalisateur.

Intruders

Avec :
Dominique Blanc
Jacques Bonnaffé
Christelle Cornil
, David d’Ingéo, Sébastien Cop, Abdel Diack, Koroba Magassouba, Salma Tabache, Quentin Dida, Mathilde Ossola,
Marie-Pierre Barrière, Ibtissam Bouchaara, Carole Remy

Scénario, DOP, montage :
Reza Serkanian
Assistant réalisation :
Sébastien Cop
Caméras :

Stéphane Lecyn
Son :

Philippe Schillinger
Montage son & mixage :
Matthieu Dallaporta
Post-production son :
Rodéo Films & Gump

En coproduction avec :
Europe Media Nest, Prague, République tchèque
PakFilm, Hambourg, Allemagne
Coordinatrice de la production : Gabriela Daniels
Responsable de production : Juliane Meyer Gregori

Langue : Français
Vérification des sous-titres anglais : Louison Oudart
Lieu de tournage : Région Grand Est, France
(Châlons-en-Champagne – Sarry – Mairy-sur-Marne)

Pour en savoir plus sur ce film, merci de nous contacter.


À propos du film

Dans une ferme un peu à l’écart, quelques jeunes migrants ont trouvé un fragile équilibre. Mais en une journée tout peut basculer. Partir ou rester ? Profiter de ce sentiment de liberté éphémère dans cette ferme où le temps semble suspendu ? Accepter ces rencontres inattendues et leur impact sur le destin de chacun ? Après cette nuit initiatique, l’aube se lève. Un coup de feu retentit… la fin de l’innocence, de l’enfance, chère à Bresson, le choix de l’enfant de tuer l’animal innocent… Reprendre la route vers une destination encore inconnue.

Du documentaire à la fiction
Pour mon dernier documentaire “Passeurs”, j’ai rencontré, suivi et filmé des mineurs isolés pour la plupart venus d’Afrique afin de comprendre leur parcours, les conditions de l’exil, leurs rêves, leurs frustrations… J’ai été frappé de voir avec quelle force ils ont fait face à des problèmes d’adultes, alors qu’ils n’étaient que des enfants. À travers le récit de ces jeunes étrangers, j’ai retrouvé ce que j’avais ressenti il y a plus de vingt ans lorsque je suis arrivé en Europe.
Iranien d’origine, j’ai vécu le déracinement culturel. A mon arrivée en France, j’ai été accueilli par une famille d’agriculteurs qui vivait dans la campagne normande. J’ai eu l’occasion de partager leur vie quotidienne et de voir leur combat pour s’accorder avec la nature, tout en supportant le poids administratif de la gestion de leurs exploitations, un travail supplémentaire loin de la vocation qu’ils avaient choisie. J’ai découvert la France grâce à ces gens modestes. Ce premier foyer et cette première expérience en France ont laissé en moi une trace profonde. Depuis cette époque, j’ai toujours souhaité faire un film sur le monde rural afin de montrer mon pays d’adoption tel qu’il m’est apparu la première fois.
Longue attente, jusqu’à ce que ce projet de film sur les jeunes migrants vienne l’enrichir. La ferme d’un village reculé, où pourraient se rencontrer migrants et locaux, m’a paru être le cadre parfait pour mêler ces deux univers, pour créer une micro-société.
Parce que le milieu rural jouit d’une forte tradition familiale, le cadre de la famille m’est apparu comme une évidence. Le choix de faire cohabiter les jeunes d’origine étrangère avec une famille en plein désarroi fait naître des situations contradictoires et parfois cocasses. Le contexte de la famille permet d’évoquer le décalage, aussi bien que la complicité, entre les protagonistes.

Deux univers se font face
Les migrants, orphelins de parents, de famille, d’amis, en quête d’une existence décente dans un monde qui se méfie d’eux. L’âge de la majorité qui arrive à grands pas pèse comme une menace sur eux et compromet leur avenir dans le pays où ils ont choisi de s’exiler.
Une famille décomposée, écartelée, déchirée, avec un père qui perd pied, des enfants qui ne comprennent plus leur mère qu’ils jugent inapte à gérer sa propre vie.
Qu’il s’agisse des jeunes étrangers ou des membres de cette famille française, chacun ressent l’abandon et le déchirement. La confrontation des deux mondes prend naissance dans la ferme de Corinne. Un lieu de refuge pour les uns, un lieu de drame pour les autres. Un lieu sacré pour tous. La ferme est un point de ralliement pour les personnages que tout oppose et qui n’auraient jamais dû se rencontrer.
Par ses incantations, le griot fait revenir Corinne parmi eux autour du feu pour fêter le rassemblement de ceux qu’elle aime, qui se retrouvent malgré leurs différences et leurs préjugés. Corinne arrive comme une délivrance, comme le messie, qui ne moralise pas mais qui constate les effets dévastateurs d’une société mercantile sur la condition humaine. Elle incarne l’espoir et la chaleur de l’humanité.

Conception
LES INTRUS pose la question de l’altérité et raconte l’autre à travers le monde. Le film observe, avec humour et ironie, le comportement des personnages réunis dans des circonstances particulières et inattendues, malgré eux, avec des préjugés et les stéréotypes bien ancrés dans les esprits.
Ici, des cultures s’affrontent, des univers familiaux et sociaux s’opposent. Abrités dans cette ferme, les jeunes étrangers, naïfs et bienveillants, se confrontent à une réalité qu’ils ne soupçonnaient pas : méfiance et défiance, mensonge et dissimulation.
Cette famille française, qui souffre et se déchire, incarne à travers deux générations, une idée différente de l’intégration. Alors que le père, issu d’un monde rural isolé et austère, renfermé sur lui-même, un peu frustre, rempli de préjugés sur les étrangers, se comporte comme un vieux colon, ses enfants semblent plus ouverts à l’idée d’intégration. Mais leur apparente bienveillance à l’égard des étrangers est en réalité teintée de condescendance, ce qui est souvent à l’origine de nombreux malentendus.
Aujourd’hui, ces jeunes africains, à l’instar des protagonistes du film, aspirent à changer leur destin. Ils parviennent parfois à quitter leur pays d’origine et empruntent la route tracée par les anciens colons venus exploiter leurs richesses. Cet exil, un acte aussi volontaire que douloureux, est porteur d’espoir car cette jeunesse exprime un fort désir d’émancipation, de mixité et de relations nouvelles.
Ce film raconte les traditions et l’état d’esprit des habitants des campagnes, tout en parlant du monde. Et ce, pour montrer à quel point dans notre vie de tous les jours, l’étranger nous est toujours semblable, alors que le semblable nous est souvent étranger.
Voilà les raisons pour lesquelles j’ai senti un besoin fort et vital de faire ce film. Parce que j’ai eu la chance de connaître ces deux mondes, ces deux réalités, parce que j’ai été touché par eux, parce que je veux que le monde ouvre les yeux et regarde autour de lui, parce que je souhaite avec ce film provoquer des questionnements, créer une réflexion.

Le ton
Dans LES INTRUS, l’ironie joue un rôle essentiel face à ce qui apparaît dénué de sens, voire aberrant. Alors que le sérieux des problèmes traités se prêtait facilement à faire un film militant, ou un polar au vu de l’enquête à mener, ou un film mystère vue l’étrangeté des événements qui s’enchaînent, j’ai fait le choix d’adopter un ton ironique en mettant en évidence le décalage entre les personnages, entre leurs différentes visions du monde. L’aspect dramaturgique et les recherches menées pour comprendre la mystérieuse disparition de Corinne restent au second plan de manière volontaire car le film est fondé sur la confrontation des différents univers et les décalages qui en découlent. L’ironie du sort à laquelle aucun des personnages ne semblent échapper est présente tout au long du film pour mieux souligner l’absurdité de la vie. L’histoire ainsi racontée avec ironie constitue pour moi l’originalité de ce film.
Par exemple, dès les premières images du film, le ton est donné : un jeune homme, en boubou, fait sa prière musulmane, dans une petite église catholique ; l’inspecteur des services d’hygiène dont l’attitude déshumanisée contraste avec les gestes d’hospitalité des jeunes migrants alors qu’eux-mêmes, ne sont pas à leur place ; Rodolphe, le père frustré, préoccupé surtout par le sort de sa cabane, « le seul territoire qui lui reste », voit la ferme familiale se transformer en territoire africain lors de la cérémonie initiatique ; Alors que les jeunes migrants prennent toute la mesure de la chaleur maternelle de Corinne, ses propres enfants la critiquent, cherchent à la désarmer et à l’empêcher d’agir ; Moussa se trouve coincé entre ses traditions familiales, la précarité de sa situation, et l’image du père français qu’on lui propose ; Même Corinne n’échappe pas à cette ironie du sort. Sa douceur et sa bienveillance à l’égard de ces jeunes (elle a, entre autres, aidé Moussa à revenir en France) se retournent contre elle lorsqu’elle est arrêtée et mise en garde à vue. Comme si son humanité était un délit…

La musique donne le ton également. L’esprit de l’opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau “Les Indes Galantes” est présent dans LES INTRUS en résonance avec les propos du film. J’ai choisi cet opéra car il témoigne du regard ambigu que les occidentaux conquérants posaient sur l’Autre, le sauvage. Il parle de la violence de la domination et de la volonté d’émancipation. La mélodie qui se fait entendre par moments dans le film, est celle de la quatrième entrée, “Les Sauvages”, qui symbolise la réconciliation entre les peuples conquis et les armées colonisatrices. Aujourd’hui, il se dégage “des Indes Galantes” un esprit de dérision et d’ironie qui convient également au ton que j’ai voulu donner à mon film.
Corinne relie tous les personnages. Elle est, à la fois, ce qui les réunit et ce qui les désunit. Son absence provoque ces rencontres inattendues et révèle le caractère des personnages et leur état d’esprit, influencé par leur trajectoire individuelle : le comportement de Rodolphe lorsqu’il interroge les jeunes au sujet de son ex-femme en dit beaucoup sur son passé en Afrique. Ou encore : l’enfermement d’Ibra dans le sous-sol lui rappelle son emprisonnement par les rebelles dans le désert. Même s’il ne veut pas en parler explicitement, il suffit d’un petit signe d’empathie de Rodolphe pour qu’il exprime toute la souffrance de son exil.
L’absence de Corinne sert de révélateur. Chacun peut y voir une métaphore en projetant sa propre vision : une mère aimante et protectrice pour les jeunes migrants, une mère irresponsable pour les enfants de Corinne, une femme perdue pour son ex-mari, faisant cavalier seul pour ses amis militants, une hors-la-loi pour les gendarmes.
Les autres personnages doivent alors continuer à chercher, chacun à sa manière, leur place dans la société, sans y parvenir parfois.
——————————————————————————————————–
Reza Serkanian


LES INTRUS est le deuxième long-métrage de fiction de Reza SERKANIAN après « Noces éphémères », dont l’exploitation en salle s’est étendue sur tout le territoire français.
Dans ce film, au-delà de la narration, au-delà des images, une autre histoire se raconte. Comme si l’histoire continuait entre chaque séquence… comme si chaque personnage continuait de vivre hors champ… comme si ce qui se passe à l’écran n’était pas toute la réalité… comme si à chaque instant quelque chose menaçait d’arriver.
Les objets sont simples et parlants, le couteau du début, les fusils, les téléphones qui filment, la guitare, le Kora du Griot, le foulard de Corinne, les maquillages…
La campagne n’y est pas décrite comme habituellement, fermée et austère. Dans LES INTRUS, elle est ouverte, étincelante sous le soleil d’automne. Elle reflète la vie ! C’est l’automne des cœurs, une saison de repli doux, toute incendiée des rousseurs et carmins végétaux.
On aime tous les personnages, avec un casting très réussi qui associe des comédiens amateurs et des comédiens professionnels, Dominique BLANC et Jacques BONNAFFÉ pour ne citer qu’eux.
Les personnages s’observent à distance, se rapprochent et parviennent parfois à nouer une forme de dialogue. Regards, hésitations, connivences… Ils franchissent le seuil, ils sonnent aux portes, ils parlent.
Tous ces personnages témoignent de ce qui se passe partout, et dont on ne parle pas assez : l’accueil des migrants en France au cœur des territoires et de leurs habitants, et la volonté de certains de trouver des formes d’accueil. 
Nous sommes convaincus de la sensibilité et de la profondeur du regard de Reza SERKANIAN, de la liberté et de l’originalité que porte son film. En effet, il est peu commun qu’un cinéaste observe avec autant d’intensité une thématique si peu développée dans le cinéma français. Le monde paysan français, qui se sent souvent abandonné et mal jugé, confronté à la question de l’accueil des étrangers, est un sujet novateur, tant dans sa conception que dans sa réalisation. Le regard de Reza est enrichi de sa double culture franco-iranienne et on retrouve dans sa manière de traiter le sujet et dans la narration l’esprit du cinéma iranien.
A partir de son imaginaire, Reza SERKANIAN, dans une fiction aux enjeux forts, pose quelques problématiques de notre monde actuel avec une belle acuité. Riche de sa culture, de son expérience et de ses talents de mise en scène, le film qu’il nous propose, porte en germe lyrisme et ferveur.
———————————————————————————————————-Overlap Films

————————————————————————————————————————————————————————————————————————Kurzsynopsis (German)
Die Eindringlinge
Eine französische Landwirtin verschwindet eines Morgens. Die Mitglieder Ihrer zerrütteten Familie verdächtigen schnell die drei jungen Geflüchteten, die auf dem Bauernhof ein Zuhause suchen. Bis zum nächsten Morgen werden noch einige Geheimnisse gelüftet.


Intruders————————————English

A film by: Reza Serkanian
Feature
– Fiction – 80 min – France 2023

Synopsis:
The children of a female farmer are angry to see their mother taking care of young homeless foreigners, instead of worrying about her own broken family. The confrontation of these two worlds reflects the director’s dual French-Iranian culture.

Cast:
Dominique Blanc
Jacques Bonnaffé
Christelle Cornil, David d’Ingeo, Sébastien Cop
Abdel Diack, Koroba Magassouba, Salma Tabache, Quentin Dida,
Mathilde Ossola, Marie-Pierre Barrière, Ibtissam Bouchaara, Carole Remy

Script, DOP, Editing:
Reza Serkanian
Director’s assistant: Sébastien Cop
Cameras: Stéphane Lecyn
Sound: Philippe Schillinger
Sound editing, sound mix:
Matthieu Dallaporta
Sound Post-production:
Rodéo Films & Gump

In co-production with:
Europe Media Nest, Prague, Czech Republic
PakFilm, Hamburg, Germany
Production Coordinator: Gabriela Daniels
Production manager: Juliane Meyer Gregori

To learn more about this project, please contact us.

About the movie

On a countryside farm, a few young migrants have found a fragile balance. But in one day everything can change. Shall they leave or stay? Whether take advantage of this ephemeral feeling of freedom in this farm where time seems to stand still. Or accept unexpected meetings and their impact on each one’s fate? After a initiatory night, a new day starts. The end of innocence, of childhood. Following the road toward an unknown destination.

From documentary to fiction
For my last documentary “Playmakers”, I met, followed and filmed under-age migrants, most of them from Africa, in order to understand their journey, the conditions of exile, their dreams, their frustrations. I was surprised to see their strength to face adult problems while they were still kids. Through the story of these young foreigners, I rediscovered what I had felt more than twenty years ago, when I arrived in Europe.
Born in Iran, I experienced the shock of cultural uprooting. When I arrived in France, I had the opportunity to share the daily life of a farmers family and to see their struggle to harmonize with nature. I discovered France thanks to these modest people. This experience left a deep impression on me.
Because the rural life has a strong family tradition, this setting seemed obvious to me. The family context evokes the gap, as well as the complicity, between the protagonists. The presence of homeless foreigners within a broken family creates contradictory and sometimes funny situations.


Two different worlds meet up:
– « Familyless » orphan migrants, seeking a decent existence in a world that distrusts them.
– A ruined family with a lost father, and children who no longer understand their mother.
Whether the young foreigners or the members of this French family, everyone feels abandoned and heartbroken. The confrontation of the two worlds begins with the absence of the mother, Corinne, who is in custody. This farm is a place of drama for some, and a place of refuge for others. It is a gathering point for people coming from opposite words who normally would not meet, and who get along despite their differences and prejudices.
Through his magic words the traditional singer brings Corinne back in the light of fire to celebrate the gathering of those she loves. She arrives as a deliverance, like the messiah, who does not moralize but who sees the devastating effects of a materialistic society on the human condition. She embodies the hope and the desire of humanity to live together in peace.

——————————————————————————————————–Reza Serkanian


INTRUDERS is Reza Serkanian’s second fiction feature film after « Noces éphémères ». We accompanied the director for two years in his sensitive writing work, while he did a lot of documentary research in a close contact with numerous people in the countryside.
Reza Serkanian is a director with a strong signature who is dedicated to develop new forms of cinematographic approach. His first feature « Ephemeral wedding » (Noces éphémères, Cannes 2011) was shot in Iran. For the casting of his new film « INTRUDERS », he chose a mix of well-known actors such as Dominique Blanc and under-age abandoned refugees. He had discovered these young people in his last documentary, and their profound experiences inspired him for the screenplay of INTRUDERS.
Touched by their unstable situation in France, the challenge we faced, was to find a sensitive way to make it possible to shoot with professionals and non-actors. This was very vital for the history of the film, where the meeting of two apparently incompatible worlds creates tensions. Luckily we found the right farms and places in the french countryside to accompany Reza and his crew during this adventure to make it happen.
We are convinced by the sensitivity and the depth of Reza Serkanian’s view, and by the freedom and the originality of his film. It is unusual for a filmmaker to observe with such intensity this theme, which is rarely treated in French cinema. Reza’s vision is rich of his dual French-Iranian culture. In his way of treating the subject and in the narration, we can see the spirit of Iranian cinema.

———————————————————————————————————-Overlap Films

REZA SERKANIAN
Reza Serkanian (Photo)

Reza Serkanian réalise des films documentaires et de fiction depuis 30 ans en Iran où il est né puis en France où il vit aujourd’hui, en passant par les Pays Bas, le Gabon…
Il réalise des courts-métrages à partir de l’âge de 17 ans et obtient une reconnaissance internationale. Après des études de cinéma en Iran et à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Amsterdam (Rijksakademie), il s’installe en France en 1998. Parallèlement à la réalisation, il mène une carrière de chef-monteur et de chef-opérateur. Son premier long-métrage, Noces éphémères, a fait l’ouverture de la sélection ACID au festival de Cannes 2011. Le film est sorti en France la même année. Après le documentaire Passeurs en 2020, Les Intrus est son deuxième long métrage de fiction

Reza Serkainan has been making documentary and fiction films for 30 years in Iran where he was born and in France where he lives today, after going through The Netherlands, Gabon.
Reza Serkanian started making short films at the age of 17 and obtained an international recognition. After studying cinema in Tehran and at the Royal Academy of Fine Arts in Amsterdam (Rijksakademie), he settled down in France in 1998. He has developed in parallel a career as film editor and director of photography. His first feature, Ephemeral Weddings, was presented at the opening of the ACID selection of Cannes Film Festival 2011, and was released in France the same year. After the documentary Playmakers in 2020, Intruders is his second fictional feature film.

Filmography :

PASSEURS
2020 – Documentaire – HD – 68 mn – Overlap Films / France
            Festival Int War On Screen – Châlons-en-Champagne – France 2020
LES ENFANTS DES PLANCHES
2019 – Documentaire – HD – 52 mn – Overlap Films / France
            Coproduction : France Télévision
            Avec la participation de :

            ViaVosges télévision, Alsace 20, Canal 32, Mirabelle TV
                                                    – Diffusion : à partir du mai 2019
            Avec le soutien de la Région Grand Est, en partenariat avec le CNC
LE ROCHER DE NARAYAMA
2018 – Fiction – HD – 15 mn – Overlap Films / France – Iran
            Festival Achtung Berlin New Film Award – Allemagne 2017
NOCES ÉPHÉMÈRES
2011 – Fiction – 35mm – 83 mn – Overlap Films / France
            Grand prix du meilleur scénariste Sopadin – Paris – France
            Prix France Culture (version radiophonique diffusée en novembre 2008)
            Séances spéciales : BAM à New York – USA (Oct 2012) (Soirée de gala)
            Cinémathèque Française – Paris, France (novembre 2012)
            Forum des Images – Paris, France (mai 2013)
TV Ciné+ : du 10 au 18 octobre 2012 et du 20 au 28 août 2013
            Festival international de Cannes – ACID (soirée d’ouverture) – France
            Festival International de Busan (Sélection officielle – HC) – Corée du sud
            Festival de Film Francophone de Namur (Sélection officielle) – Belgique
            Festival du film de Dieppe-France (Prix la Révélation Cinématographique)
            Festival de films romantiques de Cabourg (Sélection officielle) – France
            Festival international de Marseille (FID) (HC) – France
            Festival Cinéma Nova de Bruges (HC) – Belgique
            Festival du film d’auteur de Rabat – Maroc (Prix spécial du jury)
CEUX QUI MANGENT LE BOIS
2008 – Documentaire – 50 mn – Overlap Films / France – Gabon
            Festival du Cinéma de Ouagadougou (FECPACO) – Burkina Faso 2009
            Festival Doc à Tunis – Tunisie 2008
            Festival Cinémas Africain à Bruxelles – Belgique 2008
            Festival international du film d’Amiens – France 2005
            Festival de films africains Besançon – France 2005
            Festival Isola cinéma – Slovénie 2005
            Aye Aye film festival, Nancy – France 2005
L’ABSENCE D’ADRIEN
2004 – Documentaire – 26 mn – Overlap Films / France
            Festival du film de Téhéran – Iran 2004
            Festival « Signe de Nuit » – Paris – France 2006
RETROUVAILLES
2003 –  Fiction – 35mm – 25 mn – Overlap Films / France – Iran
            Gothenburg Exil Film Festival – Suède 2005
            Festival « Carrefour des cinémas » – Paris – France 2005
            Festival international d’Odense – Danemark 2004
            Cinémathèque danoise de Copenhague, Danemark August 2004
            Ouverture du Festival Aye Aye. Nancy – France 2003
            Festival Kino im Fluss Sarrebruck – Allemagne 2003 (Meilleur film)
DE PASSAGE
2002 –  Fiction – 35mm – 19 mn – Polygone Films / France
            Prix de qualité du CNC 2003 – France
            Festival Aye Aye Nancy – France 2002
            52e Festival FilmVideo de Montecatini – Italie 2001
RETOUR
2000 – Fiction – 16mm – 30 mn – Valor Films / Pays-Bas
            42e Festival du court-métrage de Bilbao – Espagne 2000
            52e Montecatini FilmVideo Festival – Italie 2001
PARASTOU
1995 – Fiction – 35mm – 31 mn -DEFC / Iran
            8e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand – France 1996
            4e Festival du court-métrage de Vila do Conde – Portugal 1996
L’OISEAU AU VENT
1993 – Fiction – 16mm – 42 mn – DEFC / Iran
            6e Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand – France 1994
            2e Festival du court-métrage de Vila do Conde – Portugal 1994
            4e Festival du court-métrage de Vahdat – Iran (Meilleure image)


Publicité